Ciné Brel
LE PACIFIQUE
DURÉE 105 MIN
SORTIE février 2023
RÉSUMÉ
Rêvant depuis l’enfance de devenir Vasco de Gamma, entre janvier 1975 et décembre 1976, mon père fuyant son costume d’artiste, hisse la voile d’île en île sous le soleil des Caraïbes. Après la traversée du canal de Panama, sur la grande houle du Pacifique qui roule au vent, mon père, sans cesse attiré par l’intensité, navigue toutes voiles dehors en direction de l’archipel des Marquises où il arrive après 59 jours de mer. Tel Rimbaud rejoignant l’Abyssinie, fuyant ses Enfers et la poésie de ses vers, mon père, éternel voyageur, tentant de tourner le dos à ses blessures et incompréhensions, à la barre de son Bateau Ivre poursuit l’itinéraire de sa vie. Parfois aux heures sombres, devenant prisonnier du filet des tumultes de son âme, comme déjà au temps où il s’appelait Jacky, il les apaise, accompagné par la nostalgie de Schubert ou l’intransigeance de Beethoven, ou en partant à la rencontre des hommes à travers sa soif de lecture.
Ce deuxième film de notre trilogie, Le Pacifique, poursuit le récit de la vie de cet homme écorché et généreux, artiste extraordinaire qui entre sa maladie et son envie de vivre nous étonne, nous bouleverse, nous fascine aujourd’hui encore par ses propos et comportements comme il avait appris à le faire avec talent dans ses chansons. France Brel
REVUE DE PRESSE
« Ce film aux archives fabuleuses revient notamment sur le moment où son père malade poussa vertement France à débarquer de l’Askoy, après sept mois de huis clos marin. Derrière l’image romanesque de l’aventurier, on découvre un homme lâche, changeant, voire violent à sa manière. » Thierry Coljon et Nicolas Crousse, Le Soir
« La deuxième partie de la trilogie, nous emmène de Fort-de-France à Hiva Oa, de janvier 1975 à décembre 1976. Si on continue à découvrir un homme, avec ses lâchetés, ses faiblesses amoureuses, au-delà de l’aventurier, j’en garde cependant des éclats de bonheur. Comme cet émerveillement qu’il décrit devant un coucher de soleil, en expliquant qu’il faut le savourer et ne pas se dire qu’il ne va pas durer. Ou cette autre déclaration qu’il faut sans doute être vieux pour être enfin serein et heureux. Oui, il a raison ! Il est mort si jeune, lui qui signait avec tendresse ses lettres par « Ton vieux ». Et à ce propos, je trouve que les lettres qu’il adresse à Miche, quelles qu’en soient les circonstances, les lieux, l’éloignement – et souvent postées en secret par France – sont de la réelle grande littérature et mériteraient un livre de correspondance de philosophie amoureuse. » Jacques Mercier
ECHOS
» La vision du film m’a émue, bouleversée même. On se trouve là devant un homme tellement complexe que l’on ne sait plus trop qui il est. Et on a envie ensuite d’écouter ses chansons pou retrouver la terre ferme ! (au propre comme au figuré). Les lettres sont magnifiques. » Françoise
» J’ai beaucoup aimé le film. Quel personnage compliqué, non? Je trouve que le film montre bien sa personnalité. C’est un travail incroyable, vraiment. » Susana
Bande annonce de J’arrive, premier film de la trilogie
Bande annonce du Pacifique, deuxième film de la trilogie
France Brel était l’invitée de Patrick Simonin sur TV5
TÉMOINS
France Brel
Fille de Jacques Brel
Miche Brel
Épouse de Jacques Brel
Monique Galéanne
Compagne de Jacques Brel
Maddly Bamy
Compagne de Jacques Brel
Jean Liardon
Pilote-instructeur à Genève
Philippe Combelle
Batteur de Brel de 1964 à 1967
Jacques Danois
Journaliste et ami de la famille
Raymond Errera
Attaché de Presse en Belgique
Jean-Pierre Graffé
Politicien belge et ami de Brel
Michel Gelin
Chirurgien et fils d’Arthur Gelin
Olivier Todd
Journaliste et écrivain
Jean Corti
Accordéoniste de Brel de 1960 à 1966
Nicole Corti
Épouse de Jean Corti
Pierre Perret
Auteur-compositeur-interprète
Charles Nemry
Chirurgien à Bruxelles
Augustin Dumay
Violoniste et chef d’Orchestre
Jean-Charles De Keyser
Correspondant RTL dans les années 70
Philippe Bouvard
Journaliste
Gérard Jouannest
Co-compositeur de Brel de 1959 à 1967 et 1977
Raymond Devos
Humoriste
Max Jourdain
Contrebassiste de Brel de 1965 à 1967
Christian Garnier
Assistant caméra et cadreur
Marc Bastard
Commandant de Marine et ami de Brel
Guy Rauzy
Ancien Maire d’Atuona, Hiva Oa
Serge Lecordier
Beau-frère de Guy Rauzy
Fiston Amaury
Postier à Hiva Oa
Sœur Rose
École Sainte Anne
Antoine Muraccioli
Chanteur et navigateur
Charley Marouani
Impresario de Jacques Brel
Isabelle Brel
Fille de Jacques Brel
Sœur Elisabeth
École Sainte Anne
Claude Lemesle
Parolier
Michel Drucker
Journaliste-animateur
Mort Schuman
Chanteur-compositeur
Michel Legrand
Chanteur-compositeur
Jean-Michel Boris
Directeur de l’Olympia
Edouard Molinaro
Réalisateur et ami de Brel
Michel Gauthier
Pilote Air Polynésie et ami de Brel
Jean-Claude Calon
Chanteur d’Opéra (L’Homme de la Mancha)
Sœur Marie-Claire
École Sainte Anne
Claude Lelouch
Réalisateur-producteur
Jean-Michel Deligny
Animateur RFO Tahiti
Henri Salvador
Auteur-compositeur-interprète
GÉNÉRIQUE DE FIN
France Brel tient à remercier toutes celles et tous ceux qui lui ont fait confiance en contribuant au récit de ce film par leurs témoignages.
Producteur exécutif
Francis de Laveleye
Avec les voix de
Ivan Morane et Martine Willequet
Les musiques additionnelles interprétées par
Alexis Thibaut de Maisières, piano
Camille Seghers, violoncelle
Animation
Trinôme
France tient à remercier chaleureusement sa collaboratrice
Véronique Molino
© Fondation Jacques Brel, 2021