JEF 

Janvier 2023

De l’aube claire jusqu’à la fin du jour…[1]

Inaugurant cette année 2023 dans une main la joie du partage et dans l’autre le souci de la transmission des archives, la Fondation, attentive à votre accueil dans ses locaux bruxellois, vous informe de quelques changements dans la continuité.

• Le Pacifique, la suite tant attendue du film J’arrive, est programmée tous les jours de l’année dans notre Ciné Brel.

Vu le succès de notre ticket combiné, dès notre réouverture en janvier nous élargissons notre offre et vous proposons deux nouvelles formules :

• Le Pass Journée qui vous donne accès à nos 3 activités : promenade, exposition et Ciné Brel.

 • Le Pass Cinéma qui vous offre la possibilité de visionner en une journée  nos films J’arrive, Le Pacifique et Les Adieux à l’Olympia, ce qui représente 5 heures de projection. 

 • Les séances avec France ces moments de rencontres si chaleureux et sympathiques restent plus que jamais à l’affiche. Les prochaines dates, le plus souvent choisies lors des vacances scolaires, vous seront communiquées au fil des mois. Premier rendez-vous en février.

Et pendant ce temps, fort heureusement, ne restant pas sans rien faire, je poursuis la rédaction de la Chronique d’une vie en rédigeant le tome 2, Un Troubadour. Celui-ci pourrait être publié avant la fin de l’année. Et bien sûr, nous continuons le travail de réalisation et de montage avec Anne Christophe du troisième film de notre trilogie. 2023 s’ouvre donc pour la Fondation sur une année de travail et de grande activité. 

Mais n’oublions pas pour autant l’essentiel. À l’heure où certains, à côté de chez nous dorment sur les bancs et parlent l’étranger[2] ou encore, pas si loin d’ici, d’autres, la peur au ventre sous les bombardements et les coupures d’électricité, n’arrivent plus à se chauffer durant les mois d’hiver, il m’importe d’évoquer en guise de vœux le moteur de nos vies, vous espérant de l’aube claire jusqu’à la fin du jour, un peu d’amour dans le cœur, sur le fil des heures de votre nouvelle année.

 
 
 

Pass journée

 
 
  
 
 

Pass cinéma 

 
 
  
 
 
 
 
 

Le Pacifique 

 
 
 LE PACIFIQUE Bande annonce (2023) 
 
 

Echos du film 

« Le film de France dure 2 h mais on ne sent pas le temps passer, rythmé qu’il est par cet océan symphonique. Le montage subtil d’Anne Christophe n’y est pas pour rien dans la réussite d’un film sculpté autour des nombreuses lettres de Jacques à Miche, de musique classique et la quarantaine de témoignages. » Thierry Coljon, Le Soir.

« France Brel est la digne fille de son père… Son infatigable quête de découverte d’un géniteur hors normes et la volonté de la transmettre et de l’inscrire dans l’histoire à travers la Fondation éponyme lancée trois ans après son décès en 1978 rappelle l’incroyable volonté récurrente de Jacques de ne jamais se laisser aller parce que “gémir n’était pas de mise, ni aux Marquises ni ailleurs. » Christian Laporte, La Libre

 
 
 France BREL : "Il est temps de dire la vérité sur mon père" 
 
 
 
 

Extrait du tome II en préparation

 
 

L’homme était un prince[1]

Sur la deuxième des quatre pages du numéro de juin de son journal Le Grand Feu, mon père propose un article signé Claude Ducastel qui s’intéresse au Septième art et rédige un billet d’humeur cinématographique.

Les nombreux films que l’Amérique a déversés en Belgique depuis la fin de la guerre ne sont évidemment pas de nature à nous convaincre. 
En effet, je mets au défi n’importe qui de trouver, parmi la pléiade de comédies et autres films musicaux américains, de quelconques qualités artistiques. Si le cinéma est surtout un art pour les yeux, il doit cependant s’adresser également à notre intelligence. Et si dans la série de Tarzan on rencontre parfois de très belles reconstitutions de paysages sauvages, cela ne suffit tout de même pas pour faire de bons films.
… Si le cinéma français nous a montré quelques films excellents tels que La Belle et la Bête, L’Éternel Retour, L’Idiot... il nous a aussi donné un grand nombre de navets.
… D’après moi, depuis la fin de la guerre, deux films seulement constituent indiscutablement des chefs-d’œuvre hors ligne. Il s’agit du film russe « Ivan le terrible », et surtout « Les Visiteurs du soir ».
… Le metteur en scène Marcel Carné a réussi le véritable tour de force de rendre dans un cadre merveilleux une action fort réduite et fort lente qui reste cependant attachante jusqu’à la dernière image. Il faut dire aussi que l’interprétation était plus qu’excellente…[2]   

Derrière les commentaires du jeune cinéphile, nous pouvons imaginer la plume de Jacky transportée par « ce décor merveilleux » qu’il avait tant apprécié dans le film de Jean Cocteau, La Belle et la Bête vu avec Suzanne. Dès le début de la projection mon père est touché par cette phrase que propose le réalisateur en guise de prologue :

L’enfance croit ce qu’on lui raconte.
C’est un peu de cette naïveté que je vous demande.

Romantique et assoiffé de défis, mon père est sensible également à la transposition réalisée par Jean Cocteau dans son film L’Éternel Retour, quand la puissance de l’amour dépasse les haines et la mort. Ces deux films du poète français confirment à Jacky son attrait pour le fantastique et le merveilleux, surtout quand ils riment avec la vibration de l’impossible.

L’auteur de l’article cinématographique paru dans ce numéro de juin du Grand Feu loue encore le film français de Georges Lampin, L’Idiot, sorti en 1946, d’après le roman de Fédor Dostoïevski dans une adaptation de Charles Spaak avec Edwige Feuillère et le talentueux Gérard Philippe dans le rôle du prince Mychkine. Ce personnage n’incarne-t-il pas à merveille les combats de Jacky contre la bourgeoisie et les convenances hypocrites, défendant sans cesse les notions de simplicité et de dignité.

Une image contenant texte, homme, personne, miroir

Description générée automatiquementJe trouve que l'effort de dignité, de tendresse des gens, c'est ça vivre.[3]

En ce Prince qui perçoit d’autres réalités derrière les jeux et stratégies des adultes, mon père se reconnait un allié, un ami de toujours, un frère qui, tout comme lui, dévoile les stratégies et tricheries sociales.

Dans son rôle de L’Idiot, l’incomparable Gérard Philippe exprime clairement par l’une de ses répliques un sentiment que mon père connaît bien : Les enfants devant les grandes personnes raisonnent mal mais ils sentent juste. 

Cette réflexion du Prince Mychkine, qui aurait pu être celle d’un autre petit prince aux cheveux blonds, héros de Saint-Exupéry, rassure mon père sur le bien-fondé de ses étonnements lors de ces observations des adultes côtoyés depuis l’enfance.

Face à chaque interlocuteur, les intentions et regards de son espoir naïf motivent L’Idiot à lui demander s’il est possible de devenir ami. N’est-ce pas l’attitude adoptée aussi par mon père qui souhaite à chaque nouvelle poignée de main susciter une amitié nouvelle ? 

 
 
  
 
 
 
 
  
 
 

Chaque mois, la Fondation Brel vous propose un extrait d’un des nombreux témoignages du film "J’arrive".

Ce mois-ci, Romain Brel 

 
 
 Romain Brel (extrait du film J'ARRIVE) 
 
 
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Livre dor de nos activités

Très belles images, très beau film sur un grand artiste. Mille mercis pour ce voyage à ses côtés. Film « J’arrive ».

Merci de nous avoir permis de voir une autre facette de l’artiste qui était aussi un hommeKarine, film « J’arrive ».

Expérience extraordinaire à propos d’un homme extraordinaire. Exposition


Découvrir un extrait de court-métrage de l’exposition : 

 
 
 Avoir envie d'écrire des chansons 
 
 
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Pendant ce mois de décembre, les oeuvres de Jacques Brel ont inspiré… 

Le Moribond

La version anglophone « Season in the sun » dans la docu-série « Amytiville ».
Synopsis: L'horreur d'Amityville a redéfini la « maison hantée » pour une nouvelle génération dans les années 1970, engendrant un univers en constante expansion de films, de livres, de théories sauvages et de fans d'horreur.

La Chanson des vieux amants 

Dans une version en créole mauricien sous la plume du poète Michel Ducasse, interprétée par Lisa Ducasse.

La Chanson des vieux amants 

Dans la saison 2 de la série « A casa tutti bene » (réalisée par Gabriele Muccino).

Le Moribond

La version espagnole « Estaciones en el sol » dans la série colombienne « La Primera mujer » sur Netflix. Synopsis : Dans les années 1970, la Colombie fait face à des conflits politiques et sociaux qui influencent positivement et négativement la vie des jeunes du pays. Granados et son groupe d'amis composé d'Arbeláez, Castro, Pabón et Salcedo ne font pas exception. De plus, la vie de ce groupe de jeunes est sur le point de changer après l'arrivée de la première femme à l'école du district José María Root, jusque-là une école masculine.

 
 
 
 
 


 
 
 
 
 

             

 
 
 

© Fondation Jacques Brel d’utilité publique 2018.

 
 
 
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