JEF 

Octobre 2023 

Un troubadour 

Disponible fin octobre à la Fondation
En libraire en novembre.

Cliquez ici pour réserver votre exemplaire

C’est là-bas que tout commence[1] ✍ Une île

Dans ce tome II nous retrouvons Jacky totalement désemparé par son renvoi de l’institut Saint-Louis. Effondré par ce verdict sans appel, il digère l’humiliation de la sentence. Il affronte la fin sans appel de sa scolarité mais aussi le chagrin et la déception de ses parents qui espéraient une assiduité, des résultats plus probants, un diplôme. Lisette et surtout Romain prenant de l’âge, rêvaient d’une solide formation pour l’arrivée de leur benjamin à la cartonnerie Vanneste et Brel. 

L’échec et le remord entrent dans la vie de mon père, le réduisent au silence. Que faire désormais ? Contrairement à son personnage César, imaginé dans son récit Chemineau, Jacky ne fuit pas. Il n’a guère d’autre choix que de se conformer au destin  que d’autres lui tracent, aux décisions familiales qui décident de son avenir proche et lointain, à savoir, devancer son appel sous les drapeaux et perfectionner son néerlandais.

Plus que jamais, seule la musique apaise les souffrances de son âme, fait taire ses incompréhensions, l’emporte vers d’autres mondes plus lumineux loin du gris de son quotidien. 

Tel l’oiseau épris de liberté abattu en plein vol, mon père referme ses livres de géométrie, de grec et de latin. Il passe de longues heures dans sa chambre, cloué par les morsures de ses insuffisances, prostré sous le poids de sa peine, ne pouvant imaginer un éventuel retour de ses sourires, de sa joie.

Alors l’ancien étudiant apprend qu’on ne meurt pas d’humiliation[2] et la vie reprend doucement son court.

L’amitié lui tend la main et le mène à la Franche Cordée. Hector Bruyndonckx a créé ce mouvement de jeunesse en 1941 et c’est là-bas que tout commence.

 Plus de 250 illustrations
Nombreux extraits de correspondances et manuscrits inédits. 

 
 
 

Ce jeudi 28 septembre, commence l’impression du livre Un troubadour
chez Graphius sous les regards attentifs des graphistes de Trinôme,
Aurélie et Serge, en présence de Francis.

 
 
  
 
 
 
 

Extrait du tome II

Les filles dans leurs frissons ✍ Les Bergers

Le 19 février 1948 par 183 voix contre 3, la gent féminine belge est informée qu’elle pourra enfin s’exprimer le 26 juin 1949.

Les jeunes filles, membre de la Franche Cordée, comme tant d’autres durant la guerre, furent témoins des travaux lourds assumés dans les champs ou dans les usines par les mères, les épouses et les sœurs aînées lors de l’absence des hommes. Aujourd’hui très concernées par la reconstruction de leur pays elles sont sensibles à l’obtention de ce droit de vote.

Du haut de leurs vingt ans, bras dessus bras dessous, joyeuses à l’idée de partager leurs rêves et leurs frissons  elles prennent l’habitude d’offrir leurs rires comme des jets deau ✍ au fil de leurs promenades dans les rues où enfin elles ne croisent plus d’uniformes allemands.

Une image contenant blanc, noir, image

Description générée automatiquement Miche
Pendant 4 ans, nous n’avions qu’un seul désir : que les Allemands s’en aillent, qu’on retrouve une paix, qu’on puisse terminer nos études et rentrer dans une vie normale. Nous rêvions de rencontrer un brave jeune homme, gentil, d’être amoureuses, de fonder une famille, comme nos parents l’avaient fait.[1] 

Toujours heureux de pouvoir bavarder avec l’un ou l’autre, Jacky n’hésite jamais à engager des conversations. Tout naturellement Miche répond à ses questions. La jeune fille lui explique qu’elle porte ce surnom depuis que son père, qui a la manie des surnoms, le lui a attribué peu après ses trois ans, précisant que sur les registres de l’état civil elle se prénomme Thérèse.

Troisième des quatre enfants du couple Michielsen, Miche raconte encore qu’elle est née dix-huit mois après le décès de Monique, sa sœur aînée décédée à l’âge de six mois d’une pneumonie. Dès sa naissance la petite Thérèse reçoit mille attentions de la part de ses parents profondément attristés par le deuil récent. Elle a l’impression d’être venue consoler le couple désemparé.

Une image contenant blanc, noir, image

Description générée automatiquement Miche
J’étais surprotégée par mon père[2].

Meurtrie par le décès de la petite Monique, Firmine décide de mettre sa seconde fille sous la protection de sainte Thérèse de Lisieux et lui donne le prénom de la sainte.

Miche explique que son père Franck, de son véritable prénom François, est originaire d’Anvers et que sa mère, Firmine, vient de Biesme, petit village situé dans l’Entre-Sambre-et-Meuse. Les jeunes gens se sont rencontrés en 1918 à Châtelet, près de Charleroi, ville où se retrouve Franck à la fin de la Grande Guerre où il avait combattu comme volontaire. 📗
📗 Jacky, p. 136

Miche décrit son père comme un homme chaleureux, jovial, sympathique, dynamique, pouvant devenir colérique et autoritaire. Le représentant de commerce ne manque pas de bagout. Homme passionné et entreprenant, il n’aime guère la routine. Très débrouillard, forte personnalité, il a l’habitude de décider de tout, pour lui certes mais aussi pour sa famille. Il aime jouer aux cartes… mais accepte difficilement de perdre, s’emportant alors dans de fréquentes colères.

Au début de la Première Guerre mondiale, en 1914, engagé volontaire, Franck devient officier interprète pour les armées belge et anglaise. 📗
📗 Jacky, p. 136

Une image contenant blanc, noir, image

Description générée automatiquement Miche
Mon père était un aventurier qui s’était engagé à la Guerre de 14 alors qu’il n’avait que dix-sept ans. Il avait pas mal bourlingué. Il avait un caractère assez trempé[3].
 

Une image contenant Visage humain, habits, personne, sourire

Description générée automatiquement Franck Michielsen, père de Miche

 
 
 
 
 

J’arrive • Le Pacifique

Les 2 films réalisés par France Brel sur les dernières années de la vie de son père

Projections tous les jours à 11h30 et 14h30

 
 
 
J'ARRIVE Bande annonce (2021)
 
 
 
 
LE PACIFIQUE Bande annonce (2023)
 
 
 
 
Réserver une projection
 
 
 
 
Réserver une projection
 
 
 

Livre d’or 

Le Pacifique :
Très beau voyage avec vous, félicitations pour tout ce travail de réalisation.
J’attends la suite. Merci.

Jarrive :
Quel bonheur d’entrer dans l’intimité créatrice de l’homme et de ses femmes qui lui permettent de vivre ses rêves et d’écrire le vivant, l’humain, l’enfance, l’Amour. Merci France.

Exposition & promenade :
Merci pour ce lieu. Pas assez de temps pour se remplir de cette Âme magnifique et si riche. J’espère revenir comme la Mathilde.

Extraordinaire pour un fan de Jacques.

 
 
 
 
 

Chaque mois, la Fondation Brel vous propose un extrait d’un des nombreux témoignages du film
Le Pacifique.

Ce mois-ci, Claude Lemesle

 
 
 Claude Lemesle (exytait du film LE PACIFIQUE) 
 
 
 
 
 

Les œuvres de Jacques Brel ont inspiré...

Le jury du 42e Festival psy de Lorquin, présidé cette année par le psychiatre-psychanalyste rémois Thierry Delcourt, a rendu son palmarès.
Le film 
Au Clémenceau réalisé par Xavier Gayan qui utilise La Chanson des vieux amants s'est vu décerner La Clé d’or. Le film sortira en salle en France.

Jef  s’entend à la fin du film HAAR, réalisé par Ben Hecking qui utilise le prénom au féminin : Jef, une directrice de production de 32 ans, a consacré dix ans de sa jeune vie à l'industrie cinématographique lorsque des événements dévastateurs l'obligent à faire face à son passé et à réévaluer son avenir.

Nouvelles traductions vers l’anglais de  La Haine, Quand on n'a que l'amour, Je ne sais pas, Ne me quitte pas, par Larry Beckett : Voici comment il explique son travail : In translating Jacques Brel’s chansons, I’ve worked for accuracy and beauty, keeping the rhymes where possible, and the rhythms, so that the translations can be sung, with words that carry the original intensity.

Serge Lama reprend la chanson Jaurès  dans son prochain coffret. Cette chanson 
avait été interprétée pour le téléfilm « Jaurès, naissance d’un géant » en 2005.

Beatrice van der Poel zingt Brel - Laat met niet alleen, vient de sortir son dernier CD.

Sur France Inter, au micro de Frédéric Pommier, Brigitte Fossey évoque sa chanson préférée : Le Plat Pays.

Ne me quitte pas interprétée en français par la chanteuse néerlandaise Caroline Rutten.

Agenda

Arnaud Askoy sera le dimanche 19 novembre au Zénith de Pau pour présenter son spectacle en hommage au grand chanteur belge.

Du vendredi 6 au dimanche 22 octobre 2023 à Incourt en Belgique :
Concerts, projection de films et exposition de la Fondation Brel Viens, Jef.
Plus d’informations : https://www.brel2023.be/ 
Samedi 7 octobre à 15h : Rencontre avec France Brel, suivie de la projection :
Les Adieux de Brel à l'Olympia.


 
 
 
 
 

A l’occasion des 45 ans de la disparition de Jacques Brel, la Sonuma – Les archives audiovisuelles lui rendra hommage, à partir du 09 octobre prochain, à travers une sélection d’archives sur la plateforme Auvio-RTBF (www.auvio.be/sonuma) et sur ses réseaux sociaux ( facebook.com/sonuma.be / instagram.com/sonuma.be ). L’occasion de découvrir, ou redécouvrir, quelques beaux entretiens avec Jacques Brel, le chanteur et l’acteur.

 
 
 
 
 

Une journée avec Jacques Brel

Simone et Raymond productions présente une émission qui sera diffusée sur la RTBF le vendredi 3 novembre et au moment de Noël sur France télévision.

Film annonce :

 
 
 Une journée avec Jacques Brel 
 
 

Du 20 septembre au 31 octobre 2023 à la Fondation Brel

Des Avantages Extras pour l'anniversaire de museumPASSmusées : Les Adieux à L’Olympia à 5 € à partir du 20 septembre jusqu’au 31 octobre sur présentation du pass. Pas encore de Pass Musées ?

 
 

Brel Brassens, les voisins magnifiques

« Georges Brassens et Jacques Brel ont habité le même immeuble. On ne peut s’empêcher de rêver à l’infini de ces deux voisins magnifiques qui se croiseraient dans le couloir, se visiteraient à l’impromptu pour écouter des chansons en chantier, partageraient une plâtrée de pâtes, riraient en douce du bêtisier du hit-parade… » Une préface de Bertrand Dicale.

Les voisins magnifiques présentent donc les œuvres des deux voisins dans un coffret 5CD abordant les thématiques chères à leurs auteurs : l’amour, l’amitié, l’injustice, le temps qui passe et la mort. Chaque CD débute avec des extraits d’interviews qui illustrent les positions des deux artistes. Les chansons des voisins s’entremêlent afin de récréer cette discussion / ce dialogue imaginaire qu’ils auraient pu avoir sur ces sujets. 

Quelques liens au sujet de la sortie du coffret Les Voisins magnifiques :

France Info Culture : article de Jean-François Convert du 20 septembre 2023
France 5 : C'est à vous, du 21 septembre 2023, à partir de 10’36'’
Europe 1 : Emission : La partition présentée par Ombline Roche, le 22 septembre 2023

 
 
 


Orly, une version jamais divulguée enregistrée par Jacques Brel avec le seul accompagnement d’une guitare sera mise en ligne le 6 octobre par Universal Musique qui mettra en vente un 45 tours le 15 décembre.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

             

 
 
 

© Fondation Jacques Brel d’utilité publique 2018.

 
 
 
Site Web 
 
Facebook 
 
Instagram 
 
Twitter 
 
YouTube
 
 
 
 
Direct Mail for Mac Ce courrier électronique est géré par Direct Mail pour Mac. En savoir plusSignaler un courrier indésirable