JEF 
Mai 2021

J’arrive,
Un film, en guise de réponse de 1 heure 45 minutes

Depuis plus de quarante ans, à travers toutes sortes d’événements et de manifestations, j’ai eu le plaisir de rencontrer le public de mon père et d’échanger volontiers avec lui. De nombreux sujets concernant sa vie et son œuvre étaient régulièrement abordés, mais au fil de ces années, j’ai surtout constaté que la question qui m’était le plus souvent adressée restait : 

France Brel, expliquez-nous comment s’est passé votre croisière avec votre père lors de la traversée de l’Atlantique ? 

À Bruxelles, en Belgique, en France, en Europe et jusqu’au bout du monde, ce sujet revenait sans cesse derrière les sourires sympathiques, chaleureux et légitimes de celles et ceux que je rencontrais.

Ce moment toutefois restait toujours quelque peu embarrassant.

Absolument pas en raison du sujet abordé, mais au regard du temps que je pouvais consacrer à y répondre. Je savais pertinemment bien que pour répondre avec précision, il me fallait mentionner de nombreux aspects, présenter des témoins essentiels et remettre les événements dans leur contexte pour le moins complexe. En mon âme et conscience, je savais que trois minutes ne pouvaient suffire et je restais insatisfaite de mon explication, faute de temps, me disant qu’un jour peut être…

 Aujourd’hui, longtemps après, l’aboutissement de la réalisation de mon film « J’arrive » me permet d’offrir sereinement ma réponse… en 1h. 45.  

France Brel 

 
 
  
 
 
 
 

La presse belge en parle

« Document d’une rare humanité, nourri par moult témoignages qui vont à l’essentiel. » 
Christian Laporte, La Libre

« Un récit fort, entier, à l’image de Brel. »
Frédéric Seront, Ciné Télé Revue

« L’intérêt de ce film, qui s’adresse prioritairement aux fans du grand Jacques, réside dans son angle neuf mettant à nu l’artiste avec ses défauts et ses contradictions. »
Thierry Coljon, Le Soir

« Ce film-documentaire ouvre la boite de pandore des secrets d’un géant. »
Philippe Legrand, Paris Match

« Bourré de témoignages inédits, le film n’est projeté qu’à la Fondation Brel, mais il vaut le déplacement. »
Sébastien Ministru, Moustique

« Soutenu d’archives privées inédites, de nombreux, sobres témoignages affranchis de tabous, et d’une sélection musicale remarquable, le film embarque le spectateur durant près de deux heures à bord de l’Askoy. » 
Apolline Elter, L’Eventail 

« Travail de mémoire, valorisant quarante années d’archives. » 
Jean Jauniaux, Livresse des livres

« Récit émaillé d'anecdotes savoureuses. » 
Matthieu Demeestere, AFP

 
 
 
 
 

Les spectateurs en parlent

« J’ai été très touchée par le film de France. Qui mieux qu’elle pouvait nous raconter cette traversée houleuse dont elle était le témoin actif, en rétablir la vérité ? Qui mieux que France pouvait saisir, je dirais presque, l’âme du grand Jacques ? » Monique 

« Magnifique film, on a beaucoup aimé ! Une immersion totale… Qui nous a permis de mieux comprendre la personnalité et la vie de Jacques, et les relations particulières avec sa famille. Belles images, belle musique. » Brigitte

« Un film-récit intimiste, rempli de vérité, sans complaisance, où cet espace-temps de la vie de Brel est présenté sans faux-fuyant. Tout dans ce film est minutieusement bâti : le montage, les enchaînements, les témoignages, les extraits par Brel lui-même, sa musique, mais aussi, on le devine, celle qu’il a aimée. Et, il y a… ces silences, aussi évocateurs que les mots, qui portent fort, appuyés par des images justes. Une heure quarante-cinq d’émotions qui marquent comme une chanson du Grand Jacques. » Claude

« Un récit poignant, aux accents pathétiques et un récit si véridique sous le regard intérieur d'un moment de vie de Jacques Brel. » Serge

« Un tout grand merci pour ce moment d’intenses émotions et de rencontre avec une autre facette de Brel qui nous ouvre une nouvelle réalité inconnue de nous jusqu’à ce jour. » Dominique 

« France a réussi par son film à revisiter et réanimer le sillage laissé par son père. Un chemin difficile qui se veut aussi objectif que possible. » Astrid

« Magnifique, vivement le deuxième opus. » Serge

« Film magnifique, émouvant, racontant la vie et l’histoire vraie de cet homme d’exception. Lorsque j’ai compris que nous étions à la fin de la projection, je me suis dit  : « Dommage, c’est déjà fini. » » Charles

 
 
 J'ARRIVE Bande annonce (2021) 
 
 
Réserver
 
 
 

Ce film restera programmé dans nos locaux durant de nombreuses années, donnant ainsi la possibilité à chacun de venir d’un peu plus loin le voir un jour, quand les mesures sanitaires le permettront. 

 
 
 
 
 
 
 
 
 

France continue à vous présenter les intentions de la chronique qu’elle écrit et l'illustre par un extrait

Dans la Chronique de la vie de Jacques toujours en cours de rédaction et ce pour de nombreuses années encore, je propose au lecteur un nouveau signe de ponctuation : le point d’attention.

Indiqué dans ce texte par cette petite bulle °, sa mission est, comme son nom l’indique, d’attirer l’attention du lecteur sur un mot ou un groupe de mots, un lieu ou un nom propre dont il sera à nouveau question un peu plus tard, dans un autre contexte, parfois dans les textes de mon père ou au fil de sa vie.

Je vous invite à découvrir dans le passage proposé ci-dessous quelques-uns de ces points d’attention.

Nous sommes à Léopoldville où mes grands-parents, Romain et Lisette, résident depuis plus d’un an et attendent avec joie la naissance de leur premier enfant.

Le 13 août 1922, près d’un mois avant la date prévue, le bébé manifeste son désir de découvrir le regard de sa mère. Appelé rapidement au chevet de Lisette, le médecin évalue la situation et rassure chacun. L’accouchement se passe bien et le petit Pierre crie sa joie d’être là.

Laissant son épouse aux mains expertes des femmes présentes pour la circonstance, l’heureux père, âgé de 39 ans, invite le médecin au salon pour y boire un verre, peut-être deux. Il s’agit de fêter la naissance de son fils et la fierté de sa paternité. Lisette se repose.

Soudainement, voilà que la jeune mère rappelle les femmes encore penchées sur le berceau, admirant la frimousse du nouveau-né. À l’étonnement général, la jeune accouchée ressent de nouvelles contractions, annonçant l’arrivée d’un deuxième enfant que personne n’avait pressenti. Terminant de fêter l’arrivée du premier enfant, le médecin encore présent et rendu plus joyeux sous l’effet de l’alcool, accourt au chevet de Lisette et dans la précipitation une petite fille arrive, à laquelle les parents attribuent le prénom de Nelly. Pour annoncer la bonne nouvelle de la double naissance et confirmer que chacun se porte bien, une photo est rapidement envoyée à la famille en Belgique.

Arrivés prématurément, fragiles, quelques semaines plus tard, les nouveau-nés présentent des symptômes alarmants. Certains évoquent la typhoïde, d’autres un empoisonnement du lait, d’autres encore des soucis de bactéries, une autre version parle de dysenterie. La cruelle réalité est là : à quelques semaines d’intervalle, les deux enfants décèdent : le petit Pierre le 23 août et la petite Nelly le 15 septembre.

Effondrée, ayant perdu la flamme de sa joie, malgré les attentions de son époux et les prévenances de son amie Alice, ma grand-mère pense aux ombres du passé, ses deuils familiaux. Au fil de ces journées de chagrin elle se sent plus proche de sa mère qui, elle aussi, traversa l’épreuve de ce drame indicible de la perte d’un enfant.

Dernier de sa fratrie, Romain connaît lui aussi ces larmes gravées sur le visage des mères°, tels des sillons qui se creusent et deviennent des rides pour la vie, ciselant la peau et gonflant les paupières des femmes qui ont enterré leurs enfants, comme le fit plusieurs fois sa mère Rosalie.

Immense sablier naturel et perpétuel, le fleuve Congo s’écoulant au rythme du temps qui passe, poursuit sa route, traversant les heures vides des journées sans projet, lourdes de tant de peines. Dans le jardin, les fleurs ferment leurs paupières° et souffrent de ne plus être admirées comme avant par le regard en amande de la future maman. Fidèle et généreux, le soleil offre encore à tous ses aubes claires même si, au regard de la jeune mère, elles ne ressemblent désormais plus tout à fait à la saveur du bonheur. Infiniment lentement°, réajustant l’immense mécanisme de l’horloge du temps, le poids du chagrin semble se dissoudre et se faire moins lourd sur les cœurs meurtris. La vie, toujours la plus forte, reprend doucement ses droits, sa place, son cours, sa force. Soudain, sans les avoir prémédités, à l’étonnement de chacun, un sourire de Lisette, une réplique amusante, un rire furtif venu du paradis oublié, s’invitent à nouveau comme un écho enchanté, témoin du processus de guérison de son âme. Aujourd’hui une fois de plus, sollicitée avec tendresse par son entourage à se changer les idées pour aider à oublier, ma grand-mère ne dit plus non° et accepte l’invitation à se rendre dans le tout nouveau cinéma Apollo°-Palace.

Le divertissement s’invite alors comme un médicament et Lisette se laisse entraîner à découvrir ce film muet américain, réalisé par Chaplin°, dont il a écrit le scénario et composé la musique : Charlot° et le Masque de fer. 

À suivre… 

 
 
  
 
 

Naissance des jumeaux Nelly et Pierre

 
 
 
 
 


Histoire de la Fondation Brel en 12 épisodes
Episode 5/12

 
 
 

De novembre 1989 à juin 1993

Le 30 novembre 1989 la Fondation accueille Sa Majesté la Reine Fabiola. Touchées par la disponibilité et l’intérêt que Sa majesté accorda à chacun lors de son passage, ma mère et moi avons gardé de cette visite une belle leçon de simplicité et de gentillesse… lire la suite

 
 
  
 
 
 
 

Promo

 
 
 

Notre promenade avec « Brel dans Bruxelles » 

À 5 € durant le mois de mai.
Valable aussi avec le Museum Pass.
Quizz disponible pour les enfants de moins de 12 ans.

 
 
  
 
 
 
 

Pendant ce mois d'avril, les oeuvres de Jacques Brel ont inspiré… 

 
 
 

Vesoul 

Dans une version rock, interprétée par l’artiste Klair dans l’album éponyme. 

Les Vieux 

Dans le cadre du podcast audio « Philosopher avec Raphaël Enthoven ».

Bruxelles

Dans un documentaire sur les 150 ans du tram à Bruxelles, en collaboration avec le musée du tram.

Au suivant 

Dans une adaptation filmée de « L’Étranger » d'Albert Camus et produit par le Theatre Na zábradlí, à Prague.

Rosa

Présenté en cours de latin, en 6e année du collège Streinger de Douai.  

Brel Parle (interview)

En conclusion du prochain morceau de l’artiste slameur Hervé Salesse.

Les Bourgeois

Interprétée par Eloiza Monta, artiste Uruguayenne, résidant en Nouvelle Zélande. 

Bruxelles

Une demande d'arrangement de la chanson Bruxelles pour orchestre symphonique, sans chanteur.

Quand on n’a que l’amour 

Interprétée par l’artiste Gabriel Grillotti dans son prochain album de reprises, en hommage à la France. 

 
 
 
 
 

Revoir

 
 
 

Les Ambassadeurs, émission du 24 avril sur La Une

Un grand nombre d'artistes belges ont chanté la Belgique, et en particulier Bruxelles avec l'inégalable Jacques Brel. C'est en compagnie de France Brel qu'Armelle commencera d'ailleurs sa balade qui l'emmènera aussi, à Bruxelles, à la rencontre de Marie Warnant et de Lubiana. 
À partir de 01’30’’ à 05’30’’ + de 08’00’’ à 08’19’’ + de 11’13’’ à 11’25’’ + de 49’53’’ à 52’19’' 

 
 
  
 
 
 
 

Toujours + d'Actu, émission du 7 avril sur BX1

« Cette période de la vie de mon père est très peu connue », expliquait France Brel au micro de Jean-Jacques Deleeuw, dans Toujours + d’Actu. « J’ai estimé qu’il était temps de demander aux différents témoins de ces années de témoigner sur un Brel qu’on connaît moins, un homme qui se remet en question, blessé par la sortie d’un film qui n’a pas eu de succès, par la maladie de son ami Jojo… » 

 
 
  
 
 
 
 

             

 
 
 

© Fondation Jacques Brel d’utilité publique 2020.

 
 
 
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