| |
JEF Juillet 2021
Sur la place chauffée au soleil
Traversant, comme
chacun de nous, les silences de ces derniers mois, les musiciens ont surtout perdu
la joie de partager leurs talents, d’éveiller nos émotions, de susciter nos
applaudissements, de nous rassembler autour d’eux. À l’aube de nos
mois d’été, en guise de soutien, la Fondation propose de les accueillir dans un
esprit de simplicité et de convivialité. Des retrouvailles !
Sur quelques pavés
de notre trottoir, un moment de rencontre entre le public, les musiciens et
leurs instruments déconfinés, à l’occasion de quelques « beaux dimanches pour
la saison », entre 18h et 19h sur notre charmante place de la Vieille Halle
aux Blés… « chauffée au soleil ».
France Brel
| | |
|
|
|
| Les promos du mois de juillet | |
|
|
|
| | | |
| France continue à vous présenter les intentions de la chronique qu’elle écrit et l'illustre par un extrait
La
Chronique, le récit de la vie de mon père en cours d’élaboration, est jalonnée
d’intertitres, issus pour la plupart de ses textes et chansons. Ils me permettent d’agencer ce récit sous
forme de petits paragraphes. En cette
période estivale je vous propose de suivre le jeune Jacky sur ses lieux de
vacances, les plages de la mer du Nord.
J’aimais le col ondoyant des vagues[1]
Jacky aime les vacances à la mer
du Nord quand la magie de chaque instant déploie toute son intensité, quand il est midi tous les quarts d’heure°. Les lumières de la Flandre natale de son père colorent ses
regards d’enfance, les rires habillent ses réveils et lui font oublier
l’enlisement des convenances vides de sens. Jacky peut enfin courir en tous
sens sur l’immense terrain vague que lui offre la marée basse. Entre les
vagues, l’horizon et les dunes, mon père oublie le gris de sa ville. Lisette, comme en toute circonstance,
soigne son élégance, portant des robes légères flottant discrètement autour
d’elle, se protégeant du soleil
redouté° par des chapeaux
qu’elle apprécie tant porter, ou par son inséparable ombrelle°. Ce matin, sur la promenade du bord
de mer, attiré par ce lointain qui l’intrigue, Jacky scrute l’horizon et se
laisse emporter par l’immensité de l’infini. Il imagine qu’au loin un mystère
sommeille, une nouvelle aventure peut-être comme celle de son père commencée en
1909 lors de son départ d’Anvers. (…) En cette fin de journée, les garçons observent au loin
sur la plage un promeneur jetant du pain aux mouettes. Attirés par les cris des
rieuses gourmandes, ils accourent et admirent la chorégraphie improvisée des
oiseaux virevoltant au-dessus de leurs têtes. Ils sourient de ravissement à
contempler de si près les ailes blanches des goélands qui profitent de ce
banquet inattendu, s’amusant à attraper les morceaux de pain en plein vol.
Jacky est subjugué. Il aimerait tant lui aussi pouvoir voler. Les yeux levés vers le ciel, mon
père en profite pour saluer d’un sourire complice ses amis les nuages, ses
chers compagnons de solitude bruxelloise observés derrière les carreaux de la
cuisine et qui le font rêver, l’hiver, à d’autres espaces, en attendant l’été. J’étais un petit garçon sage et studieux. Du moins
en apparence. Mais dans le fond de mon cœur, j’attendais les jours de fête avec
impatience. Bien sûr, il y avait le vélo, le football, ces plaisirs avec
lesquels chez moi on vient au monde… Mais il y en avait un plus grand, plus
enivrant encore : le rêve[2]… Les vagues qu’il ne cesse de
regarder bercent son cœur d’enfant au rythme des rouleaux qui s’enroulent, se
déroulent et viennent mourir à ses pieds sur une musique qu’il semble seul
entendre. L’appareil photo toujours à portée de main, Lisette tente
de prendre des clichés de ses deux fils. L’opération n’est pas toujours aisée
car Jacky ne supporte pas ces séances de pose où il s’agit de sourire à un objectif
rébarbatif et d’arrêter de bouger pour fixer l’éternité du moment. La plupart
du temps, capricieux et peu convaincu, Jacky a le talent bien agaçant pour ses
parents de tourner la tête au dernier moment. Il faut beaucoup de patience et
d’ingéniosité de la part des adultes pour arriver à réaliser la photo espérée
si l’on souhaite y voir le visage de mon père. C’est le cas cependant de cette
belle photo où, le vélo à la main, il se retourne enfin vers l’objectif car, au
bon moment, sa mère l’invite à regarder rapidement le joli bateau qui passe au
loin…
À suivre…
| | |
| | |
|
|
|
| Histoire de la Fondation Brel en 12 épisodes Episode 7/12
| | |
| De mai 1994 à mai 1997
Dans le JEF numéro 66 du 4ème trimestre 1984, nous avions recensé 36 établissements scolaires en France et en Belgique qui portent le nom de Jacques Brel. À ce jour, nous en comptons 92… lire la suite
| | |
|
|
|
| Pendant ce mois de juin, les oeuvres de Jacques Brel ont inspiré… | | |
| Voir un ami pleurer
Dans une émission de télévision Bonsoir Bonsoir IV. Synopsis : Talk show culturel animé par Jean-Philippe Wauthier. Du lundi au jeudi à 21h, Jean-Philippe reçoit chaleureusement et avec humour des personnalités : entrevues intimes, nouvelles des 4 coins du pays, prestations musicales originales avec les 29's (Julie Lamontagne et Tony Albino). Tout est mis en place pour passer une bonne soirée et faire briller la culture d'ici. Les BonbonsDemande d'une nouvelle traduction en norvégien. Le Plat PaysDans un podcast de l’institution culturelle néerlando-flamande « Ons Erfdeel » qui a pour mission de présenter la culture des Plats Pays à différents publics. Le podcast est réalisé par Pierre Maillard, un jeune étudiant français, originaire de la région parisienne. Ne me quitte pasInterprétée par Tayc dans l’émission Taratata.
La Valse à mille temps
Dans le cadre du tournage d'un documentaire avec les résidents de la maison de retraite de l'hôpital de Sarlat la canéda (24 Dordogne France). Ce projet qui s'intitule "Une histoire de réels" s'inscrit dans le cadre d'un accès à la Culture auprès des personnes âgées du territoire et propose aux résidents qui le souhaitent de raconter leur quotidien en le filmant et le montant eux-mêmes avec l'aide d'une équipe d'étudiants de cinéma, la réalisatrice et l'équipe d'animation de l'établissement. AmsterdamDans un prochain projet pour la Juilliard School à New York. Marieke
Dans le documentaire « Her Final Race - Death and Life of Marieke Vervoort ». Synopsis : Marieke Vervoort, une athlète et une médaillée d'or Paralympique est paralysée. Elle décide
de prendre le contrôle de sa vie douloureuse en planifiant une aide médicale à mourir.
Paradoxalement, dans le dernier chapitre de sa vie, avec la permission de mourir, elle se
consacre à son sport et devient une championne du monde. Ce film suit ses trois dernières
années inspirantes avec intimité, au cours desquelles elle accepte la mort d’une façon qui
devient une affirmation de la vie. L'histoire de courage de Marieke a été une source
d'inspiration pour les personnes du monde entier, qu'elles soient handicapées ou non. 14 chansons dont Amsterdam, La Chanson des vieux amants, Ne me quitte pas, La Valse à mille temps, Vesoul…
Dans un performance live au Hamer Hall, dans le cadre de leur Morning Melodies performances. Le concert met en vedette la célèbre mezzo-soprano Jacqui Dark, lauréate du prix Helpmann, soutenue par les musiciens de l'Orchestre Victoria. | | |
|
|
|
| Vos témoignages« Un joli moment passé au sein de la Fondation, il faudra revenir tellement il y a du contenu ! Les montages sont très instructifs et bien faits, joli travail ! Merci pour l’accueil chaleureux et à une prochaine ! » « Quelle richesse ! Une si belle documentation. Une immersion parfaite grâce aux concerts. »
« Inoubliable Monsieur Brel. La Fondation le garde présent. »
« Jacques Brel fut un très bon chanteur, interprète et acteur. La Fondation a très bien retracé son parcours, interview de Jacques Brel et de son entourage très intéressant. À recommander, ainsi que la promenade. »
| | |
|
|
|
| | © Fondation Jacques Brel d’utilité publique 2018. | | |
|
|
|
|