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JEF
Février 2023
Un chemineau… Derrière lui, la
route et ses désillusions[1].
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| Comme prévu à la fin du mois de décembre, une soixantaine « d’impatients » ont pu visionner la bande de travail du film Le Pacifique, la suite de J’arrive.
Portés par les nombreux extraits de musique classique, la nourriture quotidienne de Jacques depuis l’adolescence, ces premiers spectateurs ont découvert le style très personnel, parfois étonnant d’une quinzaine de lettres. Non sans émotion, ils sont surtout devenus les témoins privilégiés d’une conversation cinématographique de deux heures entre mon père et une quarantaine de personnes qui se souviennent de ses joies, de ses envies et de sa nostalgie apportant chacun une petite pierre colorée à la grande mosaïque multicolore de sa personnalité. Si Le Pacifique tout comme J’arrive invite à suivre un artiste, un homme, un époux, un père qui donne à penser aux reflets de nos destinées, j’ai remarqué que les cœurs des spectateurs installés dans notre Ciné Brel exprimaient avant tout le plaisir sincère de ceux qui viennent à la rencontre d’un ami. Celui qu’on attend depuis longtemps et qu’ils avaient si souvent écouté dans ses chansons aux heures claires de leur vie ou les soirs de défaite quand ils perdaient le chemin de la joie[2]. En ce début d’année au cœur de Bruxelles, la Fondation propose désormais au visiteur ce deuxième film qui raconte, certes la suite d’un voyage commencé dans le film J’arrive mais aussi celui de César le Chemineau[3],personnage créé par Jacky en septembre 1945 qui poursuivait déjà un itinéraire vers l’ailleurs, avec derrière lui la route et ses désillusions. Vu l’enthousiasme du public à l’issue de ces présentations des deux films dans leur chronologie respective, je souhaite sans tarder renouveler l’expérience de leur découverte, lors de séances d’une journée et dès ce mois de février. | | |
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| Séances avec FranceProchaines dates :
Lundi 13/02/2023 : • 11h : film J'arrive commenté par France Brel • 14h : film Le Pacifique commenté par France Brel - avec drink Vendredi 17/02/2023 :
• 11h30 : film Le Pacifique commenté par France Brel
Lundi 20/02/2023 : • 11h : film J'arrive commenté par France Brel • 14h : film Le Pacifique commenté par France Brel - avec drink Jeudi 23/02/2023 : • 14h : concert Les Adieux à l'Olympia commenté par France Brel
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Chaque mois, la Fondation Brel vous propose un extrait d’un des nombreux témoignages du film « Le Pacifique ».Ce mois-ci, Pierre Perret
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Écho du film Le Pacifique dans le quotidien néerlandophone De Standaard
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| Met drie films en een uitvoerige levenskroniek boetseert France Brel een nieuw portret van haar vader, de chansonnier Jacques Brel. ‘Twintig jaar geleden zou niemand me geloofd hebben, nu kan ik het echte verhaal vertellen.’ Door Peter VantyghemEen jonge France Brel met haar vader, ‘géén intellectueel, maar een instinctieve mens’. Het werd een Nieuwjaar dat ze nooit zouden vergeten. De lucht zag zwart, de barometer wees op storm en de boot was veel te groot voor drie mensen, onder wie twee onervaren vrouwen. En toch zei Jacques Brel die namiddag op 29 december 1974 op Tenerife: ‘We vertrekken over twee uur.’ ‘We wisten tot dan niet eens dat hij de Atlantische Oceaan over wilde’, zegt dochter France Brel in J’arrive, de eerste van drie lange docufilms die ze maakt over haar vader. Meer dan veertig jaar heeft ze gewacht om haar verhaal te vertellen, omdat ze ‘ouder moest worden’, en alle informatie en getuigen wilde vinden om haar verhaal te vertellen. Haar kijk is per definitie gekleurd. Met honderden foto’s, tientallen getuigenissen, filmmateriaal en vooral veel citaten uit tot dusver onbekende brieven toont ze Brel van binnenuit. J’arrive en nu ook de opvolger, Le Pacifique, gaan niet over de roem en chansons, maar over een zoekende en vaak verdwalende mens. Begin 1975 trotseerde hij met het 20 meter lang zeiljacht Askoy II de metershoge golven van de Sargassozee, op weg naar Martinique. Buiten beeld horen we de man filosoferen dat ‘onvoorzichtigheid een deugd is’ en dat hij ‘niet intelligent, maar wel moedig’ is. Het zijn existentialistische citaten die cool kunnen klinken, maar in deze context de lading krijgen die France Brel ons wil laten voelen: dat haar vader, vermoeid en depressief, suïcidaal was en geen rekening hield met zijn dochter en zijn vriendin… lire la suite | | |
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Extrait du tome II en préparation
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J’aime suivre le
blanc nuage[1]
Dans Le Grand Feu de ce mois de juin 1947, un
certain Claude Germain (alias Jacky) signe quelques vers reprenant, tout comme
dans son texte Angoisse, des termes musicaux. Et le mot chanson devient
le titre d’une poésie. J’aime suivre le blanc nuage
Qui au passage
Emporte bien loin de mon corps
Les lents accords
De la languissante rengaine
D’une âme en peine
Tandis qu’ébranle la cloison
De sa prison[2]…
Ce mot prison qui termine le
poème, témoigne assurément du quotidien de Jacky à Turnhout qui fréquente
quotidiennement ce lieu, accentuant dans l’âme du jeune homme son attrait pour
toute forme de liberté. S’allongeant volontiers depuis l’enfance dans les
prés, sur la plage ou sur le sable des dunes, les nuages gris et blancs,
semblables à ces grands oiseaux de son
ciel flamand, appartiennent à l’univers de ses rêves. Sans se lasser, il les
observe, deviennent des visages, des personnages. Désormais ils apparaissent
dans ses vers où ils voyagent librement, se déplaçant au gré des vents de son
inspiration.
Tout comme dans sa nouvelle Angoisse quand chantent
les gouttières[3],
voici que sous la plume de mon père le verbe chanter revient discrètement.
Dans Spleen, le
poème signé Raphaël Boisseret, paru le mois dernier, les nuages étaient déjà invités
à chanter pour une âme meurtrie[4].
Et voilà que dans cette deuxième édition de la publication, ce verbe se glisse
encore dans le billet sur Jean-Sébastien Bach :
Tu
ne veux pas rêver, tu remercies, tu chantes la grandeur, la paix, l’amour, le sublime ![5] Les jeunes amis de l’équipe éditoriale, prudents,
devenus plus conscients du travail suscité par la parution de leur journal de
quartier et de l’investissement financier mais aussi du temps nécessaire à lui
consacrer, souhaitant sans doute préserver leur temps de vacances scolaires,
envisagent de faire une pause journalistique durant les mois d’été. Ils
publient le message suivant :
En cette période de fin d’année
scolaire, sous la chaleur accablante qui perdure sur le pays, entre deux
examens à étudier et leurs travaux à
rendre, les jeunes gens se démènent afin de vendre les exemplaires du journal à
la famille, aux amis. Les combats contre les pièges du conformisme, le danger
du confort et de l’embourgeoisement restent peu aisés à mener pour ces fils de bourgeois.[6]
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| Livre d’or de nos activitésFilms J’arrive + Le Pacifique« Très belles images, très beau film sur un grand artiste. Mille mercis pour ce voyage à ses côtés. » « Merci de nous avoir permis de voir une autre facette de l’artiste qui était aussi un homme. » Exposition + Promenade audioguidée.« Comme j’ai apprécié retrouver la voix et le visage de Jacques BREL, pleins d’émotions et d’intelligence. » « Expérience extraordinaire à propos d’un homme extraordinaire. » | |
| Sur les tablettes de notre exposition, vous pouvez visionner 13 courts-métrages inédits pour une totalité de 2 heures ! Découvrir un extrait d’un des courts-métrages de l’exposition : | | |
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| Pendant ce mois de janvier, les oeuvres de Jacques Brel ont inspiré… Mon enfance, Il nous faut regarder, Ces gens-là, Les Timides, La Lumière jailliraDans une autobiographie de Jean-Yves Martin-Balnois. Le Plat PaysLes paroles de la chanson Le Plat Pays dans un article publié par un laboratoire de recherche, dont le sujet est le questionnement de la Belgique en tant qu'état-nation, par Aubry Springuel. https://www.epge.fr/linsoluble-dissolution-de-letat-nation-belge Quand on n'a que l’amour, Ces gens-là, La Valse à mille temps, Ne me quitte pas
Dans un court-métrage de Manu Libert qui raconte l’histoire d’une homme d’une cinquantaine d’années, s'échappant d’une maison de repos pour personnes présentant des troubles psychologiques. Le protagoniste est persuadé d’être Jacques Brel. La Chanson des vieux amants, Les BonbonsDans un court-métrage portugais Primera Obra de Rui Simoes. Synopsis : À travers le cinéma, Michel, un jeune chercheur d'origine portugaise, fouille parmi les vestiges de la Révolution encore à accomplir. La Valse à mille temps, Ne me quitte pas, Le MoribondDans un épisode du podcast This American Life par l'écrivain Etgar Keret. Brel parleUn extrait de l’interview dans l’émission C l’hebdo pour illustrer les propos de Samah Karachi, docteur en neurosciences et autrice de Le Talent est une fiction (Jean-Claude Lattès). Revoir Ne me quitte pas« Sept ans après la publication de la chanson, Jacques Brel a décrit "Ne me quitte pas" comme un hymne à la lâcheté des hommes, alors que beaucoup n'y voyaient qu'une simple chanson d’amour. Ainsi, dans cette animation, nous brossons le portrait d'un homme qui perd tout sens commun face à la femme qu'il aime. À travers nos dessins, nous avons voulu apporter un oeil sensible et décalé, un nouveau regard sur un texte culte et connu de tous. » Sophia Baidouri et Antoine Lobstein, Bachelor 3 La Cambre Ce travail a été réalisé en 2022 dans le cadre de l'atelier Communication Graphique de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre, dans le cadre d'un exercice d'adaptation animée de chansons célèbres. | | |
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| | © Fondation Jacques Brel d’utilité publique 2018. | | |
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